Au revoir...
Pour la nouvelle mandature, à l’Assemblée générale de Madrid, un nouveau bureau exécutif a été élu, auquel je souhaite de belles satisfactions. Après avoir exercé la fonction de présidente de VMI de 2018 à 2023, je quitte cette responsabilité ; et avec ces quelques lignes je viens vous dire « au revoir » …
Mes premiers mots iront vers celle et ceux qui m’ont accompagnée au cours de la mandature qui vient de s’écouler : je remercie chaleureusement pour leur collaboration Monique Ptak, Jaime Tamarit, Christian Liebenguth qui mérite un « coup de chapeau » pour le courage qu’il a eu d’exercer ses fonctions malgré la maladie, Jean-Michel Siméon qui m’a beaucoup aidée en mettant sa longue expérience au service de VMI, Mgr Maupu qui fut un compagnon de route attentif à nos préoccupations, avisé dans ses préconisations et soucieux de relier l’identité de VMI à la source qu’est le Christ.
Je pars, parce qu’il y a, comme dit Qohélet « il y a le moment pour tout et un temps pour tout faire sous le ciel ».
Je pars…, le cœur empreint d’une réelle émotion, celle qu’on éprouve quand on quitte une famille.
Je pars…l’esprit riche de tout ce que j’ai vécu, grâce à vous, membres et responsables de VMI, répartis en Afrique, Amérique du Sud, Asie, Europe ; dans l’exercice de ma fonction, les difficultés et les tensions n’ont pas manqué mais elles n’oblitèrent pas les grands moments qu’il m’a été donné de vivre: au nombre de ces grands moments, les initiatives prises par le Dicastère auxquelles j’ai été associée et un séjour en Ouganda qui a permis de rencontrer les responsables et membres de VM Ouganda.
Je pars… l’âme nourrie de la joie du disciple du Christ : ce témoignage de disciple, j’ai essayé de le donner à travers ma mission de présidente, en traversant les difficultés, voire les échecs ; forte de cette joie, je continuerai, en union de pensée et de prière avec vous toutes et tous, à aller de l’avant avec cette indéfectible espérance qui active l’étincelle d’intelligence que Dieu met en tout homme, et qui peut changer le monde car, comme l’a écrit le philosophe Christian Bobin, « l’intelligence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière pour éclairer un peu plus loin que soi, vers l’autre là-bas, égaré dans le noir »
Soyez, chacune, chacun, à votre manière cette « poignée de lumière ».
Monique Bodhuin