Sélectionnez votre langue

 

Échos de VMI en ces temps de pandémie

En ce temps d’épreuve, comment vivent nos membres à travers le monde ?

 

Notre newsletter se fait l’écho aujourd’hui des témoignages qui nous sont parvenus d’Europe au Canada, de l’Amérique du sud à l’Afrique et à l’Ile Maurice.

Tous les responsables des mouvements font état des difficultés et de la peine ressentie par beaucoup qui vivent dans l’isolement par manque de lien et de partage : plus aucune réunion d’équipe, de pèlerinage, de récollections ou de retraites depuis de longs mois. La responsable du mouvement roumain parle de ses membres contraints de s’isoler, qui ressentent silence et peur et se posent tant de questions sur l’après, quel sera l’avenir ? L’île Maurice quant à elle  évoque l’exclusion et le sentiment douloureux d’être mis de côté. La responsable rapporte ainsi avec peine que seule l’aide aux malades en fin de vie leur est proposée par le diocèse. La coordinatrice pour l’Amérique latine (elle-même d’Argentine) a peu de nouvelles des membres des autres pays car c’est encore la période de vacances dans l’hémisphère sud mais là encore les grandes rencontres communes synonymes de joie et de partage ont été annulées. Le Canada avec Marielle sa responsable,  contrairement à Madrid qui croulait sous la neige il y a quelque temps encore, bénéficie de températures relativement clémentes mais elle s’inquiète de toutes les personnes âgées disparues à cause du virus. Victoria de Roumanie déplore également la disparition de nombreux prêtres et même de son évêque,  emportés par la maladie.

Les échos remontés paraissent bien sûr assez sombres mais il faut, a contrario, saluer les trésors d’initiatives et les chaînes de solidarité déployés par les responsables des pays pour garder le contact avec leurs membres, pour aller d’une manière ou d’une autre à la rencontre de ceux qui souffrent de l’isolement, pour écouter leur peine, prendre soin d’elles en prenant de leurs nouvelles par de fréquents appels téléphoniques ou en mettant au point des  réunions d’équipes audio ou par internet quand cela est possible comme cela nous est rapporté de Belgique. Les nouveaux moyens technologiques permettent à beaucoup, souvent avec l’aide des enfants ou petits-enfants, de participer à des liturgies, de méditer les lettres apostoliques du Pape François, telles que "Fratelli tutti", St Joseph et plus récemment sur les grands-parents, en les adaptant à la « sauce » mauricienne, comme nous le dit avec humour Marie-Noëlle, responsable du mouvement à l’Ile Maurice.

Un aumônier diocésain MCR de ma région Normandie a proposé par exemple aux membres du mouvement de parcourir seul(e) le livret de cette année, "La Santé… à notre âge, quel défi !" de prier en pensant à l'ensemble des membres du groupe, de réfléchir à quelques questions envoyées par mail et de donner ses réponses en faisant « réponse à tous » ce qui peut constituer  un moyen de ne plus être seul…

La newsletter mensuelle de VMI à laquelle nombre de nos membres contribuent est saluée par tous comme étant un lien précieux, un moyen de communication entre les mouvements  et même une source d’inspiration.

Un article venu de France en témoignage de ces situations est proposé par ailleurs.

Monika Ptak